Page:Brossard - Correcteur typographe, 1924.djvu/366

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53. Blanc à diminuer dans une ligne : Entre chaque mot dont le blanc séparatif est trop fort[1], on trace un trait vertical :


ces traits de renvoi sont répétés dans la marge et accompagnés du signe de blanc à diminuer :

Remarquons que, dans le cas du numéro 53, le correcteur peut encore employer la correction indiquée au numéro 52 ; l’une et l’autre de ces deux méthodes sont également techniques.

54. Lignes à rapprocher, blancs à supprimer ou à diminuer : Entre les lignes dont l’intervalle de composition est à modifier, le correcteur figure le signe :

Par excès de précautions, certains correcteurs reportent ce signe dans la marge en l’accompagnant d’un trait de renvoi et parfois de l’annotation trop interligné[2], en abrégé ou au long, entourée d’un trait simple :

Ce signe, très compréhensible, est accepté par tous les auteurs, sauf quelques modifications de détail :

— L’Agenda Lefranc, E. Leclerc, D. Greffier figurent la partie caractéristique du signe, le quart de cercle , à une seule des extrémités du trait horizontal plus ou moins long (dans Leclerc ce trait règne sur toute la justification) :

  1. En argot typographique, cette faute de composition s’appelle un nid.
  2. Cette annotation est assurément superflue.