Page:Brossard - Correcteur typographe, 1924.djvu/381

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b) Si l’erreur intéresse simplement un signe, une lettre ou une fraction minime d’un mot, il paraît plus simple de reporter dans la marge, à l’instar d’une correction réelle, les lettres barrées par erreur :

Devant une telle correction dont il ignore les raisons, le compositeur peut tâtonner ; en tous cas l’hésitation d’un esprit averti ne saurait être de longue durée.

Cette manière de faire est plus rapide que l’inscription des indications habituelles, qui paraissent un peu hors de proportion, lorsqu’il s’agit d’une simple lettre ; d’autre part, elle est préférable au barbouillage inconsidéré auquel certains correcteurs se livrent pour cacher leur erreur.

— Les protocoles de l’Agenda Lefranc, Tassis, Fournier, Leclerc, Greffler, Didot, L. Chollet ignorent la lettre ou le « mot à conserver ».

Th. Lefevre, Daupeley-Gouverneur, J. Dumont, Breton et l’Annuaire Desechaliers donnent dans le texte pour le « mot biffé à conserver » le signe indiqué ici. — Dans la marge, Th. Lefevre, Breton et l’Annuaire Desechaliers répètent le trait de renvoi, mais non les points, et l’accompagnent du mot bon non entouré :

Daupeley-Gouverneur inscrit dans la marge le mot bon en l’entourant, mais sans trait de renvoi :

— Desormes supprime les points sous le mot ; il les remplace par une série de petits traits verticaux barrant la ligne horizontale du renvoi :


qu’il répète dans la marge avec l’indication bon :