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Protes et Correcteurs, pour appeler de nouveau l’attention de l’Union sur la situation morale et pécuniaire des correcteurs.

« Vous avez signalé le Rapport adopté à cet égard, par votre Assemblée générale du 15 mai 1910, par M. Rey, vice-président de l’Union, à l’Assemblée générale tenue par notre Association le 25 juin suivant.

« Au cours de la réunion du Comité central j’ai donné lecture de votre lettre et rappelé quelques-unes des mesures qui vous semblent particulièrement favorables à la réalisation de vos vues.

« Je tiens d’abord à vous donner l’assurance que le Comité central de l’Union est animé, à l’égard de vos confrères, des meilleures dispositions.

« Vous reconnaîtrez, de votre côté, que l’Union ne pourrait édicter des mesures applicables à l’ensemble de la corporation. Son rôle, dans la circonstance, a surtout un caractère moral.

« Elle doit attirer l’attention de nos confrères sur la situation de leurs collaborateurs.

« À cet effet, le Bulletin de l’Union publiera un exposé de leurs revendications. Les vœux que vous émettrez dans votre Assemblée du 4 juin seront également soumis au Congrès tenu par l’Union, le 3 juillet prochain.

« Je m’empresserai de porter à votre connaissance le résultat de la délibération. »

Le procès-verbal du Congrès tenu, le 3 juillet 1911, par l’Union des Maîtres Imprimeurs, rend compte de la façon suivante de la communication à laquelle la lettre précédente fait allusion :

« M. Bourdel dit que l’Office central a reçu du Président de la Société amicale des Protes et Correcteurs d’Imprimerie une lettre dont M. Leydier va donner lecture.

« Dans cette lettre, le Président de la Société explique les desiderata des correcteurs ; voici le vœu que le Congrès de cette Société, réuni à Tours le 4 juin dernier, a émis ; nous l’avons reproduit dans le compte rendu que nous avons donné de cette réunion, dans notre numéro du 15 juin :

« Les Membres de l’Amicale, réunis en Assemblée générale, remercient le Bureau de l’Union des Maîtres Imprimeurs des sentiments dont il est animé à l’égard de ses membres ; ils émettent le vœu que