36. Employés à l’intérieur d’un mot, dans la restitution d’inscriptions ou de manuscrits antiques, le crochet et la parenthèse ne prennent l’espace ni avant ni après ; ils sont collés aux mots ou aux lettres qui suivent et qui précèdent :
COHORT(is) II GEMIN[ac Ligurum] ET CURSORUM CVI [pr]AE(e)ST…
37. Les paragraphes (§), les répons, les versets, les croix, les pieds de mouche, les signes symboliques ou abréviatifs[1] prennent la même espace que les mots de la ligne où ils sont employés.
38. Les signes algébriques (+, –, =, etc.) reçoivent avant et après eux un espacement analogue à celui qui sépare chacun des mots de la ligne où ils se trouvent.
39. Lorsqu’ils sont employés, en inférieures ou en supérieures, dans des expressions d’arrangements ou d’exposants, ces mêmes signes se collent aux lettres ou aux chiffres dont ils dépendent, ou, pour éviter un effet disgracieux, s’espacent, au plus, 1 point et demi.
40. Le point, le deux-points employés comme signes algébriques suivent pour l’espacement les règles précédentes.
41. Dans les formules algébriques, les expressions cos, log, sin, tang, tg, cotg[2], sont séparées des chiffres ou des lettres qu’elles précèdent par une espace de 1 point et demi à 2 points au plus :
42. Dans les formules algébriques ou chimiques, d’une manière générale, toutes les lettres ou chiffres d’une formule se groupent sans espace :
(argent)(acide sulfhydrique)(hydrogène)(sulfure d’argent)