ils disparaissent dans :
et aussi dans :
Non moins important que le paragraphe de la quantité syllabique des diphtongues, celui de l’élision et de l’e muet est, toutefois, moins complexe, car les règles qui le régissent paraissent appuyées sur des principes mieux définis.
24. Dans le corps d’un vers, à la fin d’un mot suivi d’un autre mot commençant par une voyelle ou par une h muette, l’e muet s’élide, ou, mieux, ne compte pas dans la mesure du vers :
C’est, dit-il, un cadavre ; ôtons-nous, car il sent.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre.
1 2 3 4 5 6 7 8
Le mélancolique animal…
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Cet animal est triste, et la crainte le ronge…
25. Une syllabe muette (e, es, ent), à la fin d’un vers, ne compte pas dans la mesure :
1
S’il dépendait de moi, je passerais ma vie
1 2 3 4 5 6 7 8
En plus honnête compagnie.
Il nous prend avec des tonnelles,
Nous loge avec des coqs et nous coupe les ailes.
Mercure en fit l’annonce, et gens se présentèrent,
Firent des offres, écoutèrent.
26. Au milieu du vers, les syllabes muettes es, ent de fins de mots, même placées devant une voyelle ou une h muette du mot suivant, comptent dans la mesure :
1
Grenouilles aussitôt de sauter dans les ondes…
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Ils conviennent du prix et se mettent en quête.
27. Toutefois, la syllabe muette ent des troisièmes personnes plurielles