être être supprimée, si l’on ne redoutait aucune confusion et si la place faisait défaut.
84. Les acrostiches syllabiques de fin de ligne se composent plutôt en italique ou en petites capitales et s’alignent sur la syllabe terminale du vers le plus long :
Un ramoneur nommé Si
Lequel ramone haut et bas,
A bien ramoné la mai son
De Monseigneur de Montbazon.
§ 3. — Chronogrammes
85. Les vers chronogrammes[1] ne prennent aucune capitale, même au mot initial ou aux noms propres, sauf celles nécessaires à l’inscription de la date :
franCorVM tVrbIs sICVLVS fert fVnera Vesper[2].
aV teMps dV roI CharLes Le hVIt
CestVI hosteL sI fVt ConstruVIt[3].
CharLes roi VoLt en Ce CLoCher
Ceste nobLe CLoChe aCCroCher
faIte poVr sonner ChaCVne heVr[4].
86. Les chronogrammes se composent en romain ou en italique bas de casse, encore parfois en petites capitales, à la demande de l’auteur ; mais on ne saurait crocheter les vers trop longs : la deuxième ligne se rentre de 1 ou 2 cadratins sur la première.
87. En prose, le chronogramme se met au milieu de la justification, s’il ne comprend qu’une ligne ; s’il comporte deux lignes de texte, chacune de ces lignes est justifiée au milieu. Le compositeur évitera de diviser un mot en fin de ligne.