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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/721

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I

TABLE DES MATIÈRES


1. Au gré des auteurs, parfois des éditeurs, sans qu’aucune règle bien précise ait jamais été édictée sur ce sujet, les tables des matières se placent soit en tête du volume, soit, et ceci plus fréquemment, à la fin.

a) Mise au début du travail, la table des matières constitue, en quelque sorte, le cadre dans lequel l’auteur enchâssera ses idées, le canevas sur lequel il tissera la trame de son discours. — Au lecteur elle offre, après un examen rapide, la possibilité de consulter les seuls chapitres ayant un intérêt primordial : gain de temps et d’argent.

b) Renvoyée à la fin du volume, la table n’est plus qu’un bref résumé des matières étudiées, un simple rappel des différentes parties de l’ouvrage qui vient de s’achever. — Elle constitue seulement le moyen de retrouver rapidement le passage qui a frappé à une première lecture ou celui dont on désire approfondir l’examen.

2. En tête du texte, la table des matières forme, avec les titres et, le cas échéant, avec l’avant-propos, la dédicace ou la préface, une feuille ou un carton spécial, dont le tirage est effectué en dernier lieu. Dans ce cas, elle commence toujours en belle page.

3. Lorsqu’elle termine l’ouvrage, la table des matières est comprise dans la dernière feuille ou le dernier carton du texte, avec lequel elle est imprimée. Elle débute alors tantôt en page, tantôt en belle page, suivant les instructions données. À moins de raisons particulières, elle fait rarement l’objet d’un tirage isolé sur feuille particulière, qui obligerait à un début en belle page.

4. Si le travail contient) également, une table analytique, un index ou table alphabétique, un vocabulaire — ou, seulement, l’une ou l’autre de ceux-ci — fréquemment la table des matières est rapportée en tête de l’ouvrage ; lorsqu’on la renvoie après le texte, elle est toujours placée la dernière.