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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/821

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lement, en réalité, une abréviation, fut accompagné du point abréviatif. Mais la plupart des autres signes représentatifs, tels les guillemets, les crochets, les parenthèses, l’accolade, etc., n’étant suivis d’aucune ponctuation de ce genre, l’usage s’est établi, avec raison, de l’emploi du signe sans marque d’abréviation.

2. Le signe § prend, avant et après lui, l’espace forte de la ligne où il se trouve, sauf lorsqu’il se rencontre avec un autre signe, tel le crochet ou la parenthèse, ne prenant aucun blanc entre lui et les mots ou signes qu’il enferme.

3. On redouble le signe (§§), si la numération comporte le renvoi à plusieurs paragraphes ; les deux signes se collent sans espace.

4. La numération qui suit le signe § peut être indifféremment, suivant les auteurs et suivant le texte auquel on renvoie, en chiffres romains grandes ou petites capitales, ou en chiffres arabes :

§ I. — De l’usage des parenthèses
§ 1. — Des crochets

5. Dans les titres en vedette, comme dans ceux placés au début d’un alinéa, on emploie, pour indiquer la division, soit le signe §, soit l’expression Paragraphe, suivant les exigences des auteurs :

Paragraphe I. — Des étoiles
§1. — Des lettres capitales

§ 1. Des petites capitales. — Les petites capitales sont des lettres reproduisant la forme et l’aspect des grandes capitales, avec cette différence, toutefois…

Cependant, le signe § est plus fréquemment employé que l’expression elle-même, et, toutes les fois qu’il n’y a pas demande formelle de l’écrivain, il est préférable d’utiliser le signe.

6. Dans une phrase de texte courant, le mot Paragraphe, précédé ou non d’un article, doit toujours être employé à-l’exclusion du signe :

Comme on l’a vu au paragraphe 2, cette figure (§) n’a été inventée que pour l’abréviation ; cependant au cours d’un volume il faut conserver constamment dans les titres la même manière d’exprimer ce mot, c’est-à-dire utiliser toujours le nom ou toujours la figure.