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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/902

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2. Les lettres grandes capitales se composent en caractère romain, même dans un texte italique.

3. Les signes indicatifs de l’opération à effectuer exigent avant et après eux un espacement semblable à celui qui sépare chacun des mots de la ligne où ils sont utilisés.

Certains auteurs, tel E. Leclerc[1], s’expriment de manière différente en écrivant : « On espacera donc tous les signes à 2 points. »
xxxx Mais Th. Lefevre[2] dit très nettement : « Les signes +, −, =, ×, etc., doivent être séparés comme les mots de la ligne où ils se trouvent. »
xxxx A. Muller[3] est d’un avis analogue à celui de Th. Lefevre.
xxxx Mais J. Dumont[4] est moins précis : « Les signes +, ×, −, =, etc., prennent l’espacement qu’il est possible de leur donner, sans toutefois dépasser la grosse espace. »

4. Les chiffres arabes employés soit comme coefficients, soit comme exposants ou arrangements, sont toujours composés en caractère romain, même dans un texte italique.

5. Les premières lettres de l’alphabet, a, b, c, représentent constamment les quantités connues ou données.
xxxx Les dernières lettres, x, y, z, sont des quantités inconnues ou à déterminer.

6. Le signe + indique que les nombres entre lesquels il se trouve placé sont à additionner, à ajouter les uns aux autres :


signifie que a doit être additionné, ajouté à b, pour obtenir un total, une somme.
xxxx Ce signe est appelé plus.
xxxx Les termes précédés ou affectés du signe +, signe de l’addition, sont dits termes additifs ou positifs.
xxxx Une quantité n’ayant devant elle aucun signe est toujours supposée positive, c’est-à-dire considérée comme si elle était précédée du signe +.

  1. Nouveau Manuel complet de Typographie, p. 482.
  2. Guide pratique du Compositeur et de l’Imprimeur typographes, p. 158, § 2.
  3. Nouveau Manuel de Typographie, p. 103.
  4. Vade-Mecum du Typographe, 4e éd., p. 188.