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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/951

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xxxx Par deux coups légers sur la touche de la barre d’embrayage, l’opérateur met en mouvement le mécanisme de la machine : les anneaux-espaces coniques opèrent une conversion totale sur leurs axes quadrangulaires ;
Fig. 6. — Anneau-espace.
le blanc existant entre les mots composés est élargi par l’extension des anneaux-espaces, et la ligne est justifiée d’une façon complète.
xxxx Ces opérations successives sont visibles sur les gravures reproduites ci-après :
xxxx La figure 7 montre la machine au repos et le composteur vide. La pièce de serrage des matrices appelée drapeau, 1, est ouverte pour laisser passer librement les matrices. Le pignon d’espacement 2 est prêt à recevoir les anneaux-espaces.
xxxx À la figure 8, on remarque les matrices appuyées sur la plaque terminale 3 qui indique le commencement de la ligne ; ce sont les anneaux-espaces qui se trouvent entre chaque mot, montrant leur point le plus faible.
xxxx À la figure 9 se voit un drapeau 1 fermé qui indique exactement la longueur de la ligne à composer.
Fig. 7. — Le composteur vide.
Le blanc, entre les matrices et le drapeau, reste encore à remplir par les anneaux-espaces (on a intentionnellement exagéré ce blanc afin de faire comprendre le fonctionnement des anneaux-espaces).
xxxx À la figure 10, la justification est terminée, et le mouvement des anneaux-espaces a été exécuté dans sa plus grande largeur : les matrices sont serrées, et l’espacement des mots est d’une régularité parfaite. À ce moment, la griffe 7, dans le but de parfaire l’alignement, se pose sur les pieds des matrices et, aussitôt après, le moule 8 vient s’adapter sur les matrices pour les presser contre leur appui 4 et pour empêcher les lettres de piquer de la tête ou de se perdre.