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ADIEUX À « LA SAUVAGÈRE »
Tel de la laine,
Le brouillard traîne
Lugubrement sur le jardin ;
Plus de corbeilles
De fleurs pareilles,
Et plus de gerbes le matin.
Les branches vides
Aux mains avides
Hélas ! ne tendent plus leur fruit;
Vide la terre,
Et le mystère
Du fond des bosquets s’est enfui.
Elle est sonnée,
Découronnée,
L’Heure de l’auguste saison ;
Adieu la sève,
Adieu le rêve,
Adieu la Sauvage maison.
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