Cette page a été validée par deux contributeurs.
SIC ITUR AD ASTRA
L’homme renaît ; il sent pousser les ailes
Que lui promit quelque vague devin ;
L’ange déchu soupirait après elles,
Le dieu tombé remonte oiseau divin !
Il va, sans doute, ivre d’un vol agile,
Par ciel et mer et par monts et par vaux,
Se rappelant la loi de l’Évangile,
Prêcher l’amour à des peuples rivaux…
Plus de frontière et plus de convoitise !
Que si la terre assignée aux Aryens
N’est qu’un champ-clos où leur haine s’attise,
L’espace s’ouvre aux champs aériens.