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Page:Bru - De la gourme des solipèdes.djvu/41

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viennent compliquer la maladie, il importe d’en débarrasser l’économie, et pour cela on emploie, soit en breuvages, soit en lavements, le semencontra, l’armoise, l’absinthe, l’huile empyreumatique, la tanaisie. Cette médication continuée pendant sept ou huit jours doit être accompagnée de l’administration de l’huile de ricin additionnée de quelques gouttes de croton-tiglium.

Les troubles nerveux qui surviennent pendant le cours de cette variété sont traités suivant qu’ils sont ataxiques ou adynamiques. Dans le premier cas, on emploie le camphre, l’assa-fœtida, l’aconit, la valériane ; dans le deuxième, la noix vomique ; dans ce dernier cas, les setons, les vésicatoires appliqués sur les parties privées de sensibilité ou de mouvement sont de puissants auxiliaires. Les frictions d’huile de croton-tiglium sur la nuque et la base des oreilles produisent de bons effets.

Toutefois, le praticien ne doit jamais perdre de vue dans l’application des moyens thérapeutiques la diathèse pathologique qui tient sous sa dépendance toutes les maladies locales par lesquelles elle s’exprime.