Page:Bru - De la gourme des solipèdes.djvu/8

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pourrait tout aussi bien appeler la maladie des jeunes chevaux.

Mon intention est de m’occuper quelques instants de cette dernière maladie, sur laquelle la plupart des auteurs ne s’entendent point, et qui, par ses conséquences plus ou moins éloignées, me paraît susceptible d’être plus grave qu’on ne l’admet généralement.

Peut-être trouvera-t-on certains rapports entre elle et quelques-unes des affections particulières à l’enfance. Combien nous serions heureux, si par les quelques pages de cet opuscule nous participions à dissiper l’obscurité qui règne encore en quelques points dans l’étude de ces maladies !

Les deux médecines doivent sans doute continuer de marcher séparément dans la voie du progrès ; mais il est à désirer que, tout en restant distinctes, surtout en pratique, elles se rapprochent toujours davantage dans le but de s’éclairer réciproquement. Le passé est là pour dire tout ce que l’avenir peut espérer d’une telle union.