Page:Bruant - Dans la rue, 5e mille.djvu/190

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J’tiens à ma peau, moi, mes brave homme,
Tous les matins j’en jette un coup
Dans les journal et j’y vois comme
Les turbineurs i’s s’cass’ el’ cou…
Moi !… j’m’en irais grossir la liste
Ed’ ceux qu’on rapporte aplatis ?..
Pus souvent… ej’ suis fataliste…
            Respec’ aux abattis.

Tenez, ya quéqu’ chos’ qui m’dépasse :
C’est les travail à la vapeur,
Tôt ou tard i’ faut qu’on y passe,
Là, c’est réglé, gnya pas d’erreur :
Des gens qui n’est mêm’ pas malade !
L’matin i’s s’lèv’nt, les v’là partis…
El’ soir i’s sont en marmelade…
            Respec’ aux abattis.