Page:Bruant - Dans la rue, volume 3.djvu/92

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Pour affurer la bonn’ gal’touze,
A dégringolait l’poivrio,
Faisant la redingue et la blouse,
Le bourgeois, comme l’ouvrio ;
Mais quand le pauvre homme était meule,
A te l’empoignait par les tifs
Et lui tambourinait la gueule…
C’était la Terreur des Fortifs.

La cible trouée à coups d’lingue
Par les caress’s de ses mectons,
En leur barbotant leur morlingue,
A’ s’vengeait sur les beaux mich’tons…
Et, pour avoir leurs souliers jaunes,
A surinait des gens comifs,
À la barb’ des flics et des launes…
C’était la Terreur des Fortifs.