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MARIDA


À la mairi’ la noce arrive.
Le marié plein… soûl comme un’ grive,
S’met à chanter : « Gai… marions-nous !
Gai… mettons-nous la corde au cou. »
Le mair’, bonn’ gueul’ républicaine,
Disait aux témoins : « J’comprends ça…
Mais ram’nez-le la s’main’ prochaine,
J’peux pas l’marier dans c’t état-là. »