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coups d’ailes


Ils ont espéré comme nous,
Ayant partagé notre histoire ;
Et quand nous sommes à genoux,
En les regardant, il faut croire.

Près d’eux, nous avons tous rêvé ;
Près d’eux, l’enfant devient un homme ;
Et près d’eux, l’ouvrage achevé,
Nous dormirons le dernier somme.

Mais eux, ils resteront debout,
Les fins clochers de nos églises,
Fiers et jolis, pieux surtout,
Résistant à toutes les brises.

Ils veilleront sur nos enfants
Et sur le coeur de la patrie !
Ils sont si bons les clochers blancs :
On dirait la terre qui prie !