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coups d’ailes


Aïeules qu’on exile,
Elles voudraient mourir
Sans connaître l’asile
Au fond du souvenir.

Une pensée y flotte
Avec un rêve d’or ;
Une très vieille note
Semble y vibrer encor.

C’est pourquoi je les aime :
Vieux livres, vieux tableaux,
Et vieilles maisons même :
Des riens, des bibelots…

C’est une ancienne chaise
Au bienveillant accueil :
Je m’y sens plus à l’aise
Qu’en un riche fauteuil.