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coups d’ailes


Que les papillons, sur leurs ailes
Ont d’invisibles diamants,
Et que les noires hirondelles,
Le soir, appellent leurs amants.

Il m’a dit, et j’en suis morose,
Que des anges blancs, dans la nuit,
Veillent sur l’enfant qui repose,
Et qu’ils s’en retournent sans bruit.

Il m’a conté que la souffrance
Toujours ennoblit notre coeur,
Et que sur terre l’espérance
Reste pour nous le seul bonheur.

Il m’a dit que l’unique gloire
Est de conserver son cœur pur ;
Que, pour obtenir la victoire,
Il faut s’élever dans l’azur ;