Page:Bruchesi - Coups d'ailes, 1922.djvu/96

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
98
coups d’ailes


Penche-toi sur le livre où s’écrit ton histoire ;
Écoute s’élever la voix de tes aïeux,
Et refais-toi le cœur au souffle de leur gloire ;
Si tu sais les aimer, tu seras grand près d’eux.

Penche-toi sur ton livre aux heures de l’étude ;
De ta langue si douce, apprends-y la beauté,
Et tu la défendras contre la multitude !
Car la langue, vois-tu, c’est toute la fierté !

Aux combats de demain que ton âme s’apprête.
Garde toujours le livre où l’on parle de Dieu.
Si tu sens le besoin de relever la tête,
Que ce soit, mon ami, vers le firmament bleu !

Va, petit écolier, va, le devoir t’appelle ;
Enfant, suis jusqu’au bout la route du savoir,
Et ne faiblis jamais : ta jeunesse est trop belle !
Nous avons mis en toi trop d’orgueil et d’espoir !