Aller au contenu

Page:Bruchesi - Coups d'ailes, 1922.djvu/98

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
100
coups d’ailes


Vous êtes ma Mère,
Me dit-on souvent.
Donc, sur cette terre,
Je suis votre enfant.
Vous serez ma Mère :
On l’a dit souvent.

Vous êtes je gage,
Une reine aussi.
Voulez-vous un page ?
Reine me voici.
Car êtes, je gage,
Grande reine aussi.

Et vous êtes belle,
Je n’en puis douter.
Ah ! que n’ai-je une aile
Qui m’aide à monter
Près de vous si belle !
Je n’en puis douter.