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Page:Bruhat - Les Étoiles, 1939.djvu/90

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les étoiles

longueur d’onde supérieure à 1,4 µ. La brillance pour ces dernières radiations est donnée par la relation (2), où est une certaine longueur d’onde de l’infra-rouge ; la brillance énergétique totale est donnée par la loi de Stefan,

On arrive ainsi, en négligeant , à la relation :

, (8)

où le rapport est un facteur purement algébrique, facile à calculer, puisque la brillance totale s’obtient en formant l’intégrale de l’expression (1).

On peut aussi comparer à l’éclat radiométrique total l’éclat visuel transformé en unités énergétiques : le rapport est encore donné par la relation (8), en prenant pour la longueur d’onde moyenne = 0,529 µ des radiations visibles. Si l’on compare entre elles 2 étoiles E et E′, on a :

. (9)

Si les magnitudes radiométriques des 2 étoiles sont et , et leurs magnitudes visuelles et , les quantités et sont respectivement égales à et . En remplaçant dans la relation (9) les quantités et par les valeurs relatives au Soleil, on arrive à la formule :

. (10)

Pettit et Nicholson ont déterminé les températures d’un certain nombre d’étoiles par l’une et l’autre des 2 méthodes que nous venons d’indiquer. Leurs résultats (cf. p. 87), comme d’ailleurs ceux de Coblentz et d’Abbot, sont en accord satisfaisant avec ceux des mesures spectrophotométriques dans le spectre visible : c’est ainsi que les mesures radiométriques donnent pour les géantes K0 des températures voisines de 4 000° et pour les géantes M0 des températures d’environ 3 000°.