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Page:Brunetière - Discours de réception, 1894.djvu/60

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discours de m. ferdinand brunetière.

princes même de l’Église. Et ainsi, sans que vous y eussiez songé peut-être, par un effet du cours insensible des choses, l’égalité académique a été la première que la France ait connue ! C’est ce qui m’a donné, Messieurs, la hardiesse de solliciter vos suffrages ; c’est ce qui me rend presque aussi fier, comme citoyen, que comme homme de lettres, de les avoir obtenus ; et c’est en travaillant pour ma modeste part à la grande œuvre qui est la vôtre que je m’efforcerai de justifier l’honneur de votre choix.