humaine a transformé les mœurs avant de renouveler le théâtre, le roman, et l’histoire. Comment cela ? le subtil critique vient de nous le dire ; et en quoi ? c’est ce que nous venons d’essayer d’indiquer en considérant la portée sociale de l’œuvre. Une transformation préalable des mœurs a seule rendu possible le renouvellement du théâtre, du roman, et de l’histoire sous l’influence de Balzac.
Le renouvellement du théâtre, une critique un peu complaisante l’a daté pendant longtemps de 1852 ou de la Dame aux Camélias ; et Alexandre Dumas fils ne disait pas le contraire ! Mais, en réalité, la Dame aux Camélias, adaptation du thème classique de « la courtisane amoureuse » aux exigences du boulevard, n’a rien renouvelé du tout, ne contenant elle-même rien de neuf, et n’étant, à vrai dire, que du romantisme « bien parisien ». Les pièces qui ont vraiment renouvelé le théâtre, aux environs de 1855 ou de 1856, sont des pièces comme les Faux Bonshommes, de Théo-