collections, dans le Cousin Pons ; et, d’après le témoignage de Théophile Gautier, son portrait, aux environs de 1842, qu’il a tracé dans Albert Savarus, on peut le croire ! On peut croire également qu’il s’est souvenu de la rue Visconti, quand il a raconté, dans les Souffrances de l’Inventeur, les malheurs et les embarras financiers de Davis Séchard. Mais tous ces « documents » — nous l’avons dit — ne doivent être consultés qu’avec précaution et employés qu’avec discrétion, le plus « autobiographique » d’entre eux, — qui est Louis Lambert, — n’ayant rien d’une confession, ni même d’une confidence ; et le souvenir y étant toujours dominé par la préoccupation d’adapter le fait aux exigences de l’œuvre, et le détail au plan d’ensemble de la Comédie humaine.
D’autres « documents » sont dignes de plus de confiance, et par exemple :
e]Sa Correspondance, formant le tome XXIV de l’édition de ses Œuvres complètes [voyez ci-dessous] ;
f]Les deux volumes de ses Lettres à l’Étrangère [t. I, Paris, 1899 ; et t. II, Paris, 1906].
Nous devons d’ailleurs faire observer que, l’édition de ces trois volumes de Lettres n’ayant rien de critique », ils sont encore pleins