Page:Bruno Destrée - Les Préraphaélites, 1894.djvu/41

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Elle regarda, prêta l’oreille et dit
d’un ton plus doux que triste :
« Tout cela sera quand il viendra. » Elle cessa.
La lumière tressaillit de son côté, remplie
d’un fort vol d’anges volant à même hauteur.
Ses yeux prièrent et elle sourit.

(Je vis son sourire) Mais bientôt leur sentier
Devint vague dans les sphères éloignées.
Alors elle jeta ses bras le long
Des barrières dorées,
Laissa tomber son visage entre ses mains
et pleura. (J’entendis ses pleurs.)

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