La méthode la plus sûre, pour arriver à expliquer l’économie générale des crinoïdes, c’est d’étudier avec quelques détails l’anatomie d’une espèce en particulier. Je choisis dans ce but l’espèce fossile qui forme le type de l’ordre, l’encrinite moniliforme[1]. Parkinson et Miller en ont donné des descriptions complètes et détaillées, et ils ont fait voir qu’elle offre une réunion d’agencemens mécaniques destinés à mettre chaque organe en harmonie avec les fonctions qu’il est appelé à remplir, et surpassant jusqu’à l’infini, en perfection et en délicatesse, les dispositions les plus parfaites que nous trouvions dans les mécanismes sortis de la main de l’homme.
Nous lisons dans l’ouvrage de M. Parkinson[2] que cet auteur s’est assuré, par une observation attentive, qu’indépendamment des pièces qui peuvent être contenues dans la colonne vertébrale, et qui, en raison de la longueur probable de cet organe, durent être fort nombreuses, le squelette de la partie supérieure de l’encrinite lys (encrinites moniliformis) en renferme au moins 26,000 bien distinctes[3].
- ↑ Pl. 48, 49 et 50
- ↑ Organic remaoins, t. 2, p. 180.
- ↑ Pl. 50, fig. 1, 2, 3, 4, etc.
Os du bassin (pelvis) 5 Pièces costales (ribs) 5 Pièces claviculaires (clavicles) 5 Pièces scapulaires (scapulæ) 5 Pièces scapulaires (arms), composés de six articles. 60 Mains (hands). Chacune se compose de deux doigts, en tout 20 doigts, dont chacun renferme au moins 40 osselets800 Tentacules. Chacun des six articles qui entrent dans la composition de chacun des dix bras en supporte 50, en tout1,800 30 naissent également, terme moyen, de chacun des 800 os des doigts, en tout24,000 ——— 26,680