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PENTANCRINITES.

plus récentes, eu avec la pentacrinite tête de Méduse, qui vit actuellement dans, la mer des des Antilles[1], on verra ressortir dans l’organisation de cette espèce si ancienne un degré de perfection tout aussi grand, et un fini de combinaisons plus admirable encore dans les organes analogues, que l’on n’en observe chez aucune des espèces qui la représentent, soit parmi les fossiles d’une date plus récente, soit parmi les espèces qui vivent encore.


Pentacrinites.


L’histoire de ces corps fossiles qui abondent dans les couches inférieures de la formation oolitique, et surtout dans le lias, a été éclairée d’une lumière toute nouvelle par la découverte de deux espèces de ce genre actuellement existantes, la pentacrinite tête de Méduse[2], et la pentacrinite d’Europe[3]. Quelques échantillons seulement de la première espèce ont été recueillis à grandes profondeurs de la mer, aux Indes occidentales, et ils ont leur extrémité inférieure brisée comme si on les avait arrachés du point où ils étaient fixés sur le fond de la mer. Quant à la pentacrinite d’Europe[4], on l’a trouvée attachée à diverses espèces de sertulaires et de flustres, dans la baie de Cork, et en d’autres points des côtes de l’Irlande.

Les pentacrinites paraissent voisines de la famille actuelle des étoiles de mer ; et elles semblent se rapprocher surtout de la comatule[5]. Leur squelette constitue la plus grande partie de

  1. Pl. 52, fig. 2 et 2′.
  2. Voyez le Mémoire de M. T. W. Thompson sur le Pentacrinus europæus (1827). Cet auteur a reconnu depuis que c’est le jeune de la comatule.
  3. Voyez M. Miller, Crinoïdea, pl. 1 et p. 127.
  4. Pl. 52, fig. 1.
  5. Pl. 52, fig. 1. — Voyez l’ouvrage d<s M. Miller, Crinoïdes.