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cieuse et affectés à l’usage des gardes de la Gracieuse et du Crohot de France.

Les délits sont très peu nombreux et sont surtout des délits de p&- nuage ou de chasse. Pendant 10 ans, de 1886 à 1895, il n’a été dressé que 178 procès-verbaux dans la forêt de Soulac-Flamand-Hourtin.


Maison et pavillon forestiers de Grandmont

Pâturage, concessions. — Cette forêt n’est grevée d’aucune servitude ni droit d’usage, sauf quelques droits de passage sans importance. Cependant, à peu près tous les ans depuis 1885, les cantons défensables en sont ouverts au parcours, en vertu de décrets spéciaux rendus par application de l’article 78 du code forestier. Ces décrets stipulent qu’il s’agit d’une tolérance tout à fait exceptionnelle s’appliquant aux bêtes à cornes, bêtes de somme et bêtes ovines, les chèvres exceptées, des communes voisines. La zone littorale est toujours mise en défends. Chaque commune paye une redevance annuelle de 1 centime par hectare ouvert au parcours. Les communes n’usent guère de cette tolérance que pendant la mauvaise saison, pour leurs moutons, et encore d’une façon très modérée, car les ressources en herbes des forêts des dunes sont bien maigres.

À Soulac, les employés des Douanes et des Ponts et Chaussées peuvent faire pacager leurs bêtes dans les cantons défensables moyennant une faible redevance.

Des délivrances de broussailles sont aussi faites aux Ponts et