trouve un trou large de quelques toises, d’une forme conique, et qui approche d’un entonnoir… La partie de la montagne qui est au nord et à l’est m’a paru n’être que de pierres ponces… Les bancs de pierre de Volvic suivent l’inclinaison de la montagne, et semblent se continuer sur cette montagne, et avoir communication avec ceux que les ravins mettent à découvert un peu au dessous du sommet… Ces pierres sont d’un gris de fer qui semble se charger d’une fleur blanche qu’on diroit en sortir comme une efflorescence : elles sont dures, quoique spongieuses et remplies de petits trous irréguliers.
» La montagne du Puy-de-Dôme n’est qu’une masse de matière qui n’annonce que les effets les plus terribles du feu le plus violent… Dans les endroits qui ne sont point couverts de plantes et d’arbres, on ne marche que parmi des pierres ponces, sur des quartiers de laves, et dans une espèce de gravier ou de sable formé par une sorte de mâchefer, et par de très petites pierres ponces mêlées de cendres…
» Ces montagnes présentent plusieurs pics, qui ont tous une cavité moins large au fond qu’à l’ouverture… Un de ces pics, le chemin qui y conduit, et tout l’espace qui se trouve de là jusqu’au Puy-de-Dôme, ne sont qu’un amas de pierres ponces ; et il en est de même pour ce qui est des autres pics, qui sont au nombre de quinze ou seize, placés sur la même ligne du sud au nord, et qui ont tous des entonnoirs.
» Le sommet du pic du mont d’Or est un rocher d’une pierre d’un blanc cendré tendre, semblable à celle du sommet des montagnes de cette terre volcanisée ; elle est seulement un peu moins légère que