globe, dépouillé des eaux et des matières qu’elles oui transportées, offre donc à sa surface un sphéroïde bien plus irrégulier qu’il ne nous paroît l’être avec cette enveloppe. Les grandes chaînes de montagnes, leurs pics, leurs cornes, ne nous présentent peut-être pas aujourd’hui la moitié de leur hauteur réelle ; toutes sont attachées par leur base à la roche vitrescible qui fait le fond du globe, et sont de la même nature. Ainsi l’on doit compter trois espèces de cavernes produites par la nature ; les premières, en vertu de la puissance du feu primitif ; les secondes, par l’action des eaux ; et les troisièmes, par la force des feux souterrains : et chacune de ces cavernes différentes par leur origine, peuvent être distinguées et reconnues à l’inspection des matières qu’elles contiennent ou qui les environnent. (Add. Buff.)
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THÉORIE DE LA TERRE.
FIN DU DEUXIÈME VOLUME.