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bassin de la rivière Moose, entre le versant des grands lacs et le commencement du pays plat, au sud-ouest de la baie de James.

Le climat, l’hiver comme l’été, ressemble à celui du comté de Rimouski. L’été n’est pas aussi chaud, ni l’hiver aussi froid qu’à Winnipeg. La quantité de neige qui tombe annuellement est d’environ trois pieds d’épaisseur ; ce qui est moins qu’à Québec.

Les pommes de terre et toutes les racines légumineuses y viennent remarquablement bien. De même le foin. L’orge et le seigle pourraient s’y cultiver avec profit.

Le docteur Bell dit avoir constaté, par plus d’une expérience personnelle, que toutes les plantes de champ et de jardin, qui poussent dans le comté de Rimouski, mûrissent également aux postes de New-Brunswick et de Norfolk, sur la rivière Abbitibi.

La terre, à la factorerie de Moose, est compacte et froide ; cependant, les légumes, tels que patates, fèves, pois, navets, carottes, choux, oignons, y réussissent.

Le pin, rouge et blanc, croît dans le bassin méridional de la rivière Moose ; mais les essences forestières les plus abondantes de ce pays sont l’épinette, soit blanche ou noire, le cèdre blanc, le tamarac, le tremble et le bouleau. L’exploitation en serait certainement lucrative. L’industrie peut également tirer un parti très avantageux des mines qui s’y