s’était remarquablement accrue en peu de temps ; il était même question alors d’élever une petite école ; on l’acheva quelque temps après, et on en confia la direction à M. Israël Tremblay.
Pendant l’hiver de 1841-42, les pionniers s’ennuyant de ne pas avoir de nouvelles de la Malbaie et de la Baie Saint-Paul, leurs endroits d’origine, dépêchèrent deux hommes pour aller en chercher et porter en même temps plusieurs lettres aux parents et amis de « chez nous ». Quinze jours après seulement, les deux hommes étaient déjà de retour, chargés de lettres, de compliments, d’amitiés et de journaux pour leurs camarades restés à la Grande Baie.
L’hiver se passa comme d’habitude aux travaux des chantiers, et, la belle saison venue, M. Price envoya un homme chargé de recevoir et de coller tous les madriers qu’on mettrait à bord des bâtiments. Cet homme était M. Robert Blair, qui est resté l’agent de M. Price à Saint-Alexis et est devenu plus tard son fermier, jusqu’à sa mort arrivée au mois d’août 1880.
1842. — Dans l’été de 1842, M. André Cimon, marchand de la Baie Saint-Paul, qui venait tous les ans au Saguenay avec une pacotille de marchandises, voulut que l’on mît une cloche sur la chapelle de la Grande Baie. Il donna pour cela l’argent nécessaire et la cloche fut installée peu de temps après.