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résident. C’est ce qu’ils firent en s’engageant à lui souscrire chacun quatre dollars par année.

L’évêque envoie comme curé à Saint-Alexis M. L. A. Martel qui y arrive le 23 septembre, chargé en outre des missions de l’Anse Saint-Jean, du Tableau, du Petit Saguenay et de la Rivière Sainte-Marguerite, qu’il devait visiter deux fois par année. L’Anse Saint-Jean avait alors une population déjà assez considérable ; aussi M. Martel jugea-t-il à propos d’y faire bâtir une chapelle et un presbytère, et d’y fonder en outre une école qui existe encore. C’est aussi M. Martel qui fonda à Saint-Alexis la première école qui ait été ouverte dans le Saguenay. Il en confia la direction à M. Charles Fiset. Les parents devaient payer 25 cents par mois pour chaque enfant, ce qui empêcha bien des enfants pauvres de recueillir les bienfaits de l’instruction.

(1859) De grandes démonstrations ont lieu à l’occasion de la visite de l’évêque à Saint-Alexis.

(1860) Les habitants, réunis en assemblée, signent une requête demandant l’érection canonique de la paroisse de Saint-Alexis.

Les curés et les commissaires d’école, avec la permission du surintendant de l’Instruction Publique, engagent pour faire l’école des personnes non diplômées, mais le surintendant crée ensuite des difficultés et refuse tout octroi. De là des réclamations. M. Martel, pour couper court, demande