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qui renferme, paraît-il, une quantité considérable de fer titanique.

Dans le township Labarre, les deux-tiers des terres sont établis, et celui de Signal est colonisé dans toute son étendue. Le sol, dans une grande partie de ce township, est composé d’argile ; c’est une terre d’alluvion boisée de merisier, d’épinette, de sapin, de bouleau, de pin, d’orme, de frêne et de cèdre. Le climat y est rendu avantageux par le voisinage du Lac Saint-Jean dont les eaux tempérées paralysent, par leur influence sur l’air, les premières gelées d’automne.

Revenons maintenant à l’est de la presqu’île de Chicoutimi et suivons, en gagnant l’ouest, la série des townships qui s’échelonnent sur une même ligne jusqu’au nord-ouest du lac Saint-Jean. Nous avons d’abord le township Laterrière qui est entièrement habité ou à peu près ; puis ceux de Lartigue et de Plessis où il n’y a guère que quelques établissements, à cause de la nature inculte et montagneuse de leur sol. Vient ensuite le township Mésy, dont une moitié environ est colonisée ; enfin, le township Caron, aux trois-quarts établi, dont une partie confine au littoral sud-est du lac Saint-Jean.

Les townships dont les noms vont suivre, forment tous la lisière sud et ouest du Lac. Les voici dans leur ordre : au sud du Lac sont les townships Métabetchouane, Charlevoix et Roberval ; le tiers du