commerce assez considérable de bois qui s’y fait ; mais la population résidente n’est que de quelques familles. Ce poste est visité par les pères Oblats qui, dorénavant, résideront à leur mission de Betsiamites ; ils ont abandonné les Escoumins, qui sont devenus une paroisse régulière, pour s’occuper uniquement des missions.
« Ce poste sera bientôt relié à un noyau considérable de population établie dans le township Albert, mesuré par ordre du gouvernement dans l’automne de 1861 ; le chemin de communication a été commencé du côté de Tadoussac dans le mois d’août, 1862. »
En 1864, un état préparé sur la mission de Tadoussac y indiquait trente familles comme vivant de la culture, et vingt autres comme dépendant des chantiers de M. Price. Outre ces 30 cultivateurs, plusieurs avaient pris des terres le long du chemin du township Albert : une douzaine de cultivateurs y travaillaient. « Toutes les familles, » écrivait à cette époque M. Augustin Bernier, « soupiraient depuis longtemps après une école ; elle est maintenant en opération, mais les livres et autres choses nécessaires manquent le plus souvent.
« On assure que ce lieu va devenir le rendez-vous d’un grand nombre d’étrangers, pour lesquels on veut préparer un bel hôtel. J’ai bien quelques craintes à ce sujet ; mais je m’efforcerai d’empêcher que le