IV
Nous voilà maintenant parvenus à la fin de ce long ouvrage. Je ne me cache point tout ce qu’il contient d’imperfections et de lacunes ; mais, tel qu’il est cependant, j’ose le présenter devant le public, parce que j’ai la consience d’avoir fait une bonne œuvre. Cela suffit à ma modeste ambition de chroniqueur et d’historiographe. C’est déjà quelque chose que de contribuer à faire con-
2,637 | wagons de bois de chauffage | 26,370 cordes ; | |
3,124 | wagons de bois de sciage | 47,148,000 pieds | |
188 | wagons de bois carré | ||
617 | wagons de dormants | ||
137 | wagons de pulpe et papier | 2,420 tonnes ; | |
1,571 | wagons de marchandises | 27,940 tonnes. | |
Total | 8,274 | wagons. |
Quant aux progrès de l’industrie laitière, on peut s’en rendre compte par les chiffres suivants. En 1894, le chemin de fer a transporté 1,114,000 livres de fromage contre 522,000 livres en 1893, sans compter les quantités qui ont pris la voie du fleuve, dans les bateaux à vapeur de la compagnie Richelieu.
Le nombre des passagers a augmenté de quatorze mille d’une année à l’autre.
Un état préparé par la Compagnie du chemin de fer indique que, pendant l’année 1894, les trains ont transporté gratuitement au Lac Saint-Jean 409 colons nouveaux, accompagnés de 240 enfants ; sur ce nombre 190 étaient des canadiens revenant des États-Unis.
On porte à $600,000 la valeur du bois scié, bois de construction, bois de chauffage et autres produits de la forêt exploités sur la ligne de Québec au Lac Saint-Jean en 1894, et à environ 3000 le nombre d’hommes employés directement ou indirectement à cette exploitation.
Depuis l’établissement de la voie ferrée, la vente des terres