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c’est à peine si l’enlèvement persistant de ses œufs a amené une diminution tant soit peu inquiétante de son espèce. Dans tous les cas, il serait facile d’y remédier.


La pelleterie, qui est la plus grande richesse du Labrador canadien, n’a pas encore vu décroître sa prospérité. Elle est toujours abondante.

Le renard, la loutre et la martre se vendent bien, le renard surtout, dont la dépouille atteint, pour les espèces noires et argentées, le prix élevé de 600 à 750 francs. Le castor, de même, se rencontre en bonne quantité, quoique la chasse en soit peut-être un peu plus difficile qu’autrefois.

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Dans la région très giboyeuse qui forme l’arrière-pays de la capitale provinciale se trouvent de nombreux lacs et rivières, où les amateurs de pêche peuvent s’en donner à cœur-joie ; tels sont le lac Saint-Charles, le lac Beauport, la rivière Montmorency, la rivière Sainte-Anne, les lacs Joachim et Philippe, le Parc National des Laurentides, la rivière Jacques-Cartier et les lacs voisins, lac des Neiges, lac Vert, lac des Roches, lac à Noël, lac Long, lac à la Coupe, lac Fraser,