Page:Bulletin de la Société archéologique (...)Société archéologique bpt6k5495733s.pdf/406

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Il possédait la ferme de la Maingrière, située commune de Ferrière-Larçon.

Sa femme, Florie de Linières, est décédée au château du Breuil-Doré, actuellement Bridoré.

De leur mariage sontnés : 1° Jean qui suit ; 2° Geoffroy qui va suivre ; 3° et, selon quelques auteurs, Oudard, maître d’hôtel de la reine, capitaine de la tour de Villeneuve-le-roi en 1393.


Jean II, fils du précédent, comte de Beaufort, vicomte de Turenne, maréchal de France, etc.

Il n’avait que quatre ans lorsque son père mourut et il demeura, ainsi que son jeune frère, Geoffroy, sous la tutelle de Florie de Linières leur mère.

Il se rendit célèbre dans la carrière des armes, et sa vie fut employée à guerroyer. En nous appuyant sur un historien dont l’ouvrage, sans nom d’auteur, a été imprimé à Cologne en 1727, nous retracerons ici en peu de mots le résumé de ses exploits.

Après la mort de son père et en récompense des services que ce dernier avait rendus à Charles V, Jean II fut placé à la cour, auprès du Dauphin, en qualité de garçon d’honneur.

A douze ans, en 1378, il fit sa première campagne en Normandie sous le duc de Bourbon contre Charles le Mauvais, roi de Navarre. En 1380 il prit part aux combats que nos troupes eurent à soutenir contre le duc de Buckingham, puis il accompagna le maréchal de Sancerre dans son expédition en Guyenne contre les Anglais.

Notre historien fait remarquer que dès cette époque, pendant le temps de repos, le jeune Boucicault était dans une agitation perpétuelle et qu’il faisait une guerre aussi rude à l’oisiveté qu’aux ennemis de l’État ; il marchait et courait longtemps à pied, frappait de grands coups de sabre ou de hache d’armes, lançait le javelot, courait la lance et s’exerçait à l’équitation pour s’endurcir.