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ment des masures et des vestiges de bâtiments ; 4° et diverses rentes, le tout moyennant 310livres de rente.

La Borde relevait pour partie de la Guerche envers laquelle elle était tenue à deux chapons et 30 sols de cens et rente.

La Joubardière est appelée à acquérir une certaine importance par suite de l’établissement des gares des deux lignes de chemin de fer qui desservent le Grand-Pressigny.


9. — La Villatte

La métairie de la Villatte dépendait autrefois de la terre du Grand-Pressigny.

Comme la Borde, elle relevait pour partie de la vicomte de la Guerche, au devoir de 5 sols et de deux chapons par an. Le 24 mai 1683, le baron du Grand-Pressigny en passait déclaration à « haute et puissante dame damée Anne d’Aumont, femme séparée de biens de messire Gilles Fouquet, vicomtesse de la Guerche ».

Cette déclaration fait connaître qu’un des anciens propriétaires de la métairie de la Villatte, nommé Robert Chesneau, fit donation de cette métairie et de diverses autres propriétés pour la fondation, dans l’église du Grand-Pressigny, d’une chapelle érigée sous le titre de chapelle de la Borde, et pour l’entretien de ses chapelains. Elle indique aussi que par suite d’arrangements les chapelains cédèrent ensuite cette chapelle aux barons du Grand-Pressigny (voir plus haut le chapitre qui concerne l’église).

Plusieurs souterrains existent sous la cour de la Villatte. On y communique par une petite ouverture ménagée dans l’orifice du puits à eau à deux mètres environ au-dessous du sol.


Malardier.

(A suivre.)