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Plus, payé aux gens de guerre et à Méry Sourdeau et Louis Leducq, cabaretiers à Pressigny, pour leur dépense, la somme de 17 livres 5 sols.

En 1665, René Brunet était poursuivi devant les juges de Chinon pour défaut de payement de la taille à sa charge.

16. — Chanceaux.

De même qu’Etableau, Chanceaux avait le titre de châtellenie et ne relevait que de la comté de Tours.

Réunie à Etableau les deux châtellenies passèrent entre les mains des barons de Pressigny.

Le château seigneurial de Chanceaux est rasé depuis longtemps, et c’est avec peine qu’on en retrouve quelques vestiges. Il était situé sur la partie de territoire qui porte le nom de parc d’Etableau, proche le chemin vicinal du Grand-Pressigny à Chambon.

Sauf un puits à eau qui existe encore au milieu d’un bois taillis situé à environ 200 mètres de l’emplacement qu’occupait le château de Chanceaux, on ne retrouve aucune trace des maisons qui devaient entourer ou avoisiner ce château.

17. — La Goularderie.

Les bâtiments de ce domaine sont actuellement démolis en totalité : il n’en reste plus que quelques vestiges.

Le terrain où ils existaient porte encore le nom de Goularderie. Il est situé au-dessus du village des Roches, sur le chemin du Grand-Pressigny à la Celle-Guenand, à gauche en allant vers la Celle.

Le domaine de la Goularderie dépendait de la terre du Grand-Pressigny. Macé Bertrand de la Basinière, baron de Pressigny, le céda par contrat d’échange passé devant Ténèbre, notaire au Grand-Pressigny, le