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Page:Bulletin de la Société archéologique de Touraine - 1892 - VIII.djvu/401

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Chichery, couvreur, de 1734 livres qui lui étaient dues pour avoir recouvert le château.

Mais en 1728 il n’existait plus ; ce fait est attesté d’une manière précise dans un inventaire fait au château du Grand-Pressigny en cette même année. Au nombre des objets inventoriés on y trouve : « soixante pièces de bois de charpente provenant de la démolition du vieux château d’Etableau. »

Etableau possédait une chapelle située proche le château, placée sous le vocable de sainte Catherine et dont il ne reste plus que quelques vestiges. Elle était desservie par un abbé titulaire.

Un notaire s’intitulant « notaire des châtellenies d’Etableau et de Chanceaux » résidait à Etableau. Le greffe des mêmes châtellenies était affirmé en 1664 à Louis Moreau moyennant 60 livres par an.

Une foire s’y tenait annuellement le 25 novembre, jour de sainte Catherine : elle avait été établie et autorisée par lettres, patentes du roi en 1366, à la demande de Jean Le Maingre, dit Boucicault, seigneur d’Etableau.[1]

D’après Dufour[2] on comptait autrefois à Etableau 116 feux.

Seigneurs d'Étableau

Famille de Pressigny

Renaud de Pressigny, fils de Josbert de Pressigny, épousa Létice de Mauzé, dame de Marans et de l’Aleu, fille pûinée de Guillaume de Mauzé, seigneur de Marans a Jarrie, l’Aleu, etc. La sœur aînée de Létice avait épousé Briant de Varèze qui vivait en 1262.

  1. Dom Housseau, no 3639.
  2. Hist. de l'arr. de Loches, t.1, p.238.