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de Peyre et de Wailly, en présence de la Reine, de Madame Elisabeth, de Monsieur, de Madame, du Comte et de la Comtesse d’Artois.

Le spectacle comportait un A-propos d’Imbert : L’Inauguration du Théâtre Français, et l’Iphigénie de Racine. Les principaux acteurs et actrices de la troupe avaient tenu à figurer au programme, si on en juge par la distribution du prologue : Molé jouait Apollon ; Mme Bellecour, Thalie ; Mme Vestris, Melpomène ; Fleury, Mercure ; Brizard, le Génie de Corneille ; Préville, le Génie de Molière ; Des Essarts, la Cabale ; Mme Préville, la Critique ; Vanhove, un Auteur tragique ; Dazincourt, un Auteur comique ; La Rive, un Acteur tragique.

Le gala du 20 janvier dernier peut rivaliser avec celui de 1782. C’est, cette fois, en présence du Président de la République et du Ministre de l’Intérieur que l’anniversaire a été célébré. Le directeur actuel de l’Odéon a tenu, lui aussi, à faire figurer au programme le deuxième acte d’Iphigénie (en décors et costumes Louis XIV), entre des fragments et intermèdes du Bourgeois Gentilhomme et le Malade Imaginaire, avec la cérémonie.

Et, comme en 1782, tous les artistes qui furent ou sont actuellement à l’Odéon, acteurs du Boulevard, drame, comédie ou opérette, pensionnaires et sociétaires de la Comédie-Française, doyens en tête, tous, au nombre de trois cents environ, vinrent se grouper autour du Praeses et d’Argan-Molière, associant dans le culte du grand fondateur de la Comédie le premier et le deuxième théâtre français.

— H. M.



xxNotre Bulletin était à l’impression lorsque nous avons appris la mort d’Henri Lyonnet, survenue le 4 février dernier. Notre prochain numéro dira tout ce que doit l’histoire du théâtre à ce laborieux que nous n’eûmes pas la joie de voir parmi nous ; lors de notre assemblée constitutive, il était déjà terrassé par le mal auquel il vient de succomber.