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Page:Bulletin de la société des historiens du théâtre, année 4, n°5-6.djvu/6

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Quinquets à plaque à la rampe. 
» aux coulisses. 
» peints et à globes, au lustre. 
» aux foyers et pareils à ceux des coulisses. 

2 » pareils à ceux du lustre.

et 2 autres anglais, tous garnis de leurs cheminées et récipients, mais il est convenu que les cheminées de tous ceux de la rampe et coulisses me seront abandonnés pour les réparations, ainsi je ne serai tenu qu’à les rendre en bon état, mais sans cheminées, quant à ceux du lustre, je les rendrai tous garnis. Je rendrai aussi en bon état 8 lampes de postes, 48 bobèches pour bal, 14 bobèches pour l’orchestre, un panier en fer-blanc, .un arrosoir, deux grandes cruches et une petite, deux petites mesures en étain. Et les directeurs s’engagent à payer à Nicolas Leulié la somme de 24 livres en argent blanc, excepté les pièces de six sois, par chaque illumination ou représentation. » Si l’éclairage à la chandelle offrait de multiples inconvénients, l’éclairage à l’huile était, lui aussi, fort loin de la perfection les quinquets étaient mauvais, perdaient l’huile et s’éteignaient en partie au cours de chaque représentation; ceux des coulisses tachaient les décorations et les costumes. Leur forme était d’ailleurs vicieuse; en particulier, ceux de la rampe cachaient au parterre une partie des acteurs et des décors. Quant au lustre, il faut croire qu’il n’était pas toujours agréable de se trouver dessous; voici l’avis que nous trouvons dans un journal du temps, Le Miroir « Il sera procédé incessamment dans le foyer du Théâtre d’Amiens à l’adjudication générale de nettoyage des .habits tachés par le lustre.

Les personnes qui voudront concourir devront envoyer leurs soumissions cachetées au Directeur; on fait savoir que les entrepreneurs seront obligés de se rendre au théâtre, à l’issue de chaque représentation, pour procéder à leurs opérations dans une salle à ce destinée. »

Le magasin de l’illumination avait toujours été placé sous le théâtre et pouvait à chaque instant occasionner de graves accidents. Le 1er décembre 1816, le Maire enjoint au directeur