Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 1 - 1830-1831.djvu/172

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et des galets, qui indiquent le passage de la seconde époque à ne troisième.

§ 10. Il résulte de ces rapprochemens, brièvement exposés :

1° Que les bassins tertiaires métalymnéens se composent, comme les prolymnéens, de terrains de plusieurs époques ;

2° Que, dans ces divers bassins, les terrains de la deuxième époque sont pareillement lacustres ou mixtes.

3° Que ces formations se correspondent dans les divers bassins par leur formation générale et par l’ensemble de leurs produits, non par la disposition de leurs parties et la série de leurs alternances, qui sont partout accidentelles et locales ;

4° Que les lignites, les gypses, les silex, les sables et les pasammites quarzeuses, et les pséphites gomphoïdes de la deuxième époque tertiaire paraissent avoir été spécialement le produit des eaux douces qui ont occupé les lacs, ou y ont été mélées aux marines ;

S° Que les débris marins qui s’y trouvent le plus souvent associés à des matériaux de transport, demeurent subordonnés à la formation lacustre, qui est la principale.

M. d’Omalius d’Halloy lit un mémoire dans lequel il cherche à faire connaître la Structure de l’écorce solide du globe, sans parler des phénomènes qui ont concouru à la formation de cette écorce, parce qu’il croit avantageux de réduire la géognosie proprement dite à la simple exposition des faits, dégagée de toute considération hypothétique.

Il fait remarquer en premier lien que l’écorce du globe n’est pas une masse cohérente, mais qu’elle se compose de parties séparées par des joints, et il divise ces joints en cinq modifications, qu’il appelle joints de texture, joint de stratification, joint d’injection, fissure et failles.

Les trois premières espèces de joints donnent aux matières qui composent l’écoree du globe des formes que l’auteur range dans quatre divisions. qu’il appelle : formes massives, fragmentaires, cristallines et organiques. L’étude des deux dernières de ces divisions ne lui paraissant pas faire partis de la géognosie, il se borne à traiter des formes massives et fragmentaires, qu’il considère comme embrassant toute l’écorce du globe, parce que les corps doués de formes cristallines et organiques