Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 1 - 1830-1831.djvu/216

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adressé aussi séparément à la Société ; de plus, on y trouve le compte rendu de la distribution de la première médaille d’or fondée par le docteur Wollaston, et donnée à M. William Smith en considération de ses grandes découvertes géologiques en Angleterre, et surtout comme y ayant le premier déterminé la succession des couches au moyen des fossiles.

5° Par la Société géologique de Londres, la figure d’un poisson fossile du schiste d’Engi, dans le canton de Glaris en Suisse, et une planche représentant des ossemens du Felis spelœd de Gailenreuth.

La Société reçoit une invitation imprimée pour la réunion de naturalistes qui doit avoir lieu le 26 septembre à York, en Angleterre.

Il est présenté :

1° Par M. Brongniart, un ouvrage allemand de M. Zippe, intitulé Tableau des formations de la Bohême (Ubersicht, etc.). In-8°, Prag. 1831 ;

2° Une table des phénomènes volcaniques comprenant une liste des volcans anciens et modernes, avec les dates de leurs éruptions respectives et des principaux tremblemens de terre. Cette table de M. le docteur Daubeny forme une feuille grand raisin. M. de Blainville commence la lecture d’un mémoire de M. Botta (fils de l’historien italien), intitulé : Sur la Structure géognostique du Liban et l’Anti-Liban.

M. Boubée présente les fossiles qu’il a recueillis dans un terrain de calcaire d’eau douce qui limite au sud-est le bassin de Toulouse. Plusieurs couches de calcaire siliceux très-blanc, de calcaire argileux, de marnes et d’argile smectique, constituent ce terrain. Des débris de végétaux et de grands animaux sont propres aux couches marneuses et argileuses, et leur impriment une fétidité que les ouvriers ont de la peine à supporter pendant l’été, lorsqu’ils découvrent ces nombreux débris ; Les calcaires, et notamment le calcaire siliceux, ne présentent que des coquilles la plupart terrestres. Parmi les espèces que M. Boubée a recueillies, la plupart paraissent n’avoir pas encore été décrites ; voici les noms que M. Boubée leur impose :

Bulimus lœvo-longus, remarquable par son port, un peu semblable à celui des clausilies, sa longueur de près de cinq