Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 1 - 1830-1831.djvu/52

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Les bivalves particulièrement, les vénéricardes, les peignes, les pectoncles, les tellines et les lucines paraissent prédominer. Après ces coquilles viennent les univalves, et surtout les cerithes, dans certaines localités. Les échinites sont des raretés, les polypiers sont au contraire très fréquens. Les accidens peu communs sont les ichtyolitbes, les ossemens de quadrupèdes et les restes de végétaux.

Quoique les fossiles des diverses subdivisions aient de grandes ressemblances, néanmoins on observe dans chacune des particularités relativement à l’apparition ou la disparition de certains fossiles. Les serpules, les cerithes et les vénéricardes sont propres à nos trois groupe ; l’accident des coquilles d’eau douce et le manque de beaucoup d’univalves propres aux deux groupes inférieurs distinguent celui du calcaire compacte. Si le groupe du calcaire grossier renferme beaucoup de fossiles de la division crétacée inférieure, néanmoins il s’en distingue par ses zoophytes, ses coraux, ses eschares, ses cidarites, tandis que le groupe inférieur offre des coquillages qui manquent dans les assises qui le surmontent. Enfin, l’auteur fait remarquer que les nucules méritent une attention particulière parce que les mêmes espèces existent dans l’argile salifère de Wieliczka et de Kniasdwor. Il donne ensuite un tableau général de tous les fossiles des dépôts tertiaires décrits et un second où ces pétrifications sont classées dans les trois groupes tertiaires, de manière à faire voir celles qui sont communes ou particulières à chaque groupe. Voici ce dernier tableau, dont la détermination des espèces est en grande partie due à le M. prof. Pusch de Varsovie.