Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 2 - 1831-1832.djvu/139

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seconde partie du premier volume des mémoires de celle de Strasbourg est sous presse.

A Marseille, on vient de commencer la publication d’un journal scientifique intitulé Annales des Sciences et de l’Industrie du Midi de la France. Il recevra surtout les travaux des Languedociens et des Provençaux.

Vous savez que M. Boubée vient d’achever son second voyage de géologie fait avec des élèves.

En Allemagne, outre la continuation de tous les recueils périodiques, la Société de Marbourg, ainsi que l’Académie impériale Léopoldine, ont fait paraître chacune un volume.

Je dois aussi signaler les articles géologiques de la Revue de Berlin (Iahrbucher für wissenschaftliche Kritik).

L’Acad. des Sc. de Berlin a proposé, pour 1833, un prix, pour la question de savoir si la tourbe est bien d’origine végétale.

M. le professeur Czenmak a commencé, à Vienne, un journal d’histoire naturelle.

Un cours de minéralogie et de géologie est donné par M. Walchner à Carlsruhe, dans le pays de Bade ; et un cours de paléontologie a été établi à Freiberg par M. Reich.

De plus je trouve, dans le n° 8, pour 1828, de l’Isis, un article intéressant sur les objets géologiques et paléontologiques dont se sont accru un bon nombre de collections particulières ou de musées. Je renvoie les voyageurs naturalistes à cette énumération et à notre catalogue des collections d’Allemagne.

Enfin je remarque que le Comptoir minéralogique de Heidelberg n’a pas envoyé de livraison de sa Collection géologico-paléontologique ; tandis que la Société wurtembergeoise d’Eslingen continue d’enrichir les cabinets des particuliers par des voyages entrepris par actions. Un Allemand, M. Teuschwanger, est même allé, par spéculation, faire des collections géologico-ominéralogiques aux États-Unis.

En Italie, les troubles politiques ont arrêté la publication régulière des Annales d’hist. nat. de Bologne, auxquelles coopéraient les professeurs Bartoloni, Ranzani, Alessandrini et Orioli.

Le Poligrafe, rédigé à Vérone par M. Berti, a succédé, depuis le milieu de l’année 1830, au journal de Trévise ; et les Annales des sciences du royaume lombardo-vénitien, publiées in-4o à Vicence par M. Fusineri, ont remplacé le journal d’histoire naturelle de Pavie. Eniin M. Vieusseux, de Florence, a annoncé la publication d’Annales italiennes pour les sciences mathématiques, physiques et naturelles.