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Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 2 - 1831-1832.djvu/184

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par M. de Poudins ; celle sur la Pologne, de M. Puseh ; celle du Jura Argovien, par M. Rengger ; celle de la Basse-Autriche, par M. Partsch, et celle du sud-ouest de l’Irlande, par M. Weaver. Dans le second cas, se trouvent la carte du département de l’Oise, par M. Graves ; celle de la Gallicie, présentée à notre Société par M. Lill ; celle de toute l’Irlande, par M. Weaver ; celle des environs de Pzibram en Bohême, par M. de Meyer ; celle de Salzbourg, offerte à la Société géologique de Londres, par M. Lill ; celle de la Styrie, présentée à la même Société, par l’archiduc Jean d’Autriche, MM. Partsch et de Rosthorn ; celle de la Carinthie et de Carniole, dressée par ce dernier savant ; celle du terrain houiller de la Bohême, par M. de Buch ; et les quatre cartes de la Bavière méridionale, de l’archiduché d’Autriche, de la Moravie, et de la partie occidentale de la Hongrie et de le Gallicie et de la Transylvanie, cartes que j’ai envoyées à la Société géologique de Londres. Enfin la carte de toute l’Italie septentrionale, y compris la Toscane, nous est promise par MM. Paretto, Cristofero, Pasini et Savi ; celle du Val d’Arno, par M. Bertrand Geslin ; celles des environs d’Albano, près de Rome, de la Sicile occidentale et orientale, par M. F. Hoffmann ; celle de la Belgique, par MM. Van Breda, d’Omalius, etc. ; celle de Brabant, par M. Morren ; celle des Alpes bernoises, par MM. Studer et Mousson ; une vérification de celle du Saint-Gothard, par MM. Lardy et Lainé ; celle de la Saxe royale, par le Conseil des mines de Freiberg ; celle de la Lusace, par la Société d’histoire naturelle de Gorlitz ; une rectification de celle de la Finlande, par MM. Nils Nordenskiold ; celles de plusieurs parties de la Russie, par la Société minéralogique de Saint-Pétersbourg ; celle de la Morée, par MM. Boblaye et Virlet ; celles des deux Carolines aux États-Unis ; celle de l’île de Banca, par le docteur Horsfield ; celle du Liban, par M. Botta, etc.

Dans peu d’aimées nous aurons donc une idée exacte et suffisamment détaillée de la structure géologique de l’Europe. On ne pourra qu’à cette époque se faire une idée des changemens par lesquels a passé le continent que nous habitons, et l’an pourra alors dresser approximativement des cartes représentant, l’état de l’Europe aux diverses phases géologiques. L’un y suivra des yeux, comme j’en ai fait un essai dans mon Mémoire allemand, la position des îles anciennes, leur réunion au continens, le contour de ces derniers, les bouleversemens qu’ils ont subi, les endroits des chaînes qui se sent élevés et les lieux